Bonsoir Maude,
Au-delà de la séance d’hypnose qui représente pour moi un moment d’introspection non-mental (enfin je me repose !) hyper-relaxant, et loin de moi l’idée de vulgairement « debriefer », j’ai juste apprécié nos échanges.
Etre réalisateur, et non simplement acteur de son existence…
Au fond du gouffre, je me suis fait cette réflexion que je n’étais plus le héros de ma propre histoire, dépouillé que j’étais de toute énergie vitale, au point que je n’avais même plus la force d’imaginer les puissances hostiles en action. Crucifié en quelque sorte, exposé aux corbeaux.
J’ai suivi votre conseil, j’ai appelé (x) et suis sorti de l’ornière. Ça a l’air simple, mais je sais que c’est de votre fait et je vous en remercie. Vous faîtes taire cette petite voix intérieure toxique d’auto-commisération, qui pour moi est la source de tous les maux.
Je trouve normal, voire souhaitable que vous oubliiez les gens qui vous consultent, leurs contingences personnelles, leur nom, leur apparence physique, n’ont effectivement aucune importance, ce qui importe c’est qu’ils modifient le regard qu’ils portent sur eux-mêmes.
Vous êtes le vecteur anonyme et épuisé de cette forme de rédemption, en ce sens vous contribuez –l’image est romantique- à un monde meilleur.
Ce soir je voudrais vous rendre cet hommage.
Je m’appelle P.